Les chercheuses africaines brillent dans le domaine de la recherche médicale. La Fondation Merck vient d’annoncer les lauréates du prestigieux Prix MARS 2024 (Merck Africa Research Summit), récompensant l’excellence de leurs travaux dans le domaine de la santé reproductive et maternelle.
Cette année, trois brillantes scientifiques se sont particulièrement distinguées dans la catégorie “Meilleures Chercheuses Africaines” :
Dr. Ayobola Abimbola Sonuga du Nigeria a remporté la première position pour ses recherches novatrices sur le lien entre la vitamine D et le diabète gestationnel. Ses travaux contribuent à une meilleure compréhension des facteurs de risque pendant la grossesse.
La Sud-Africaine Dr. Nompumelelo Lebogang Malaza s’est vue décerner la deuxième place pour son étude approfondie sur les marqueurs biochimiques dans les grossesses diabétiques, ouvrant de nouvelles perspectives pour le suivi des futures mères.
Dr. Dorotheah Obiri du Ghana complète ce trio d’excellence avec ses recherches sur le paludisme placentaire et l’hypertension pendant la grossesse, des complications fréquentes en Afrique.
“Ces prix célèbrent leurs contributions significatives à la recherche, en soulignant particulièrement les efforts des chercheuses africaines, qui restent sous-représentées dans ce domaine”, souligne la Sénatrice Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck.
Cette reconnaissance s’accompagne d’une opportunité unique : les lauréates bénéficieront d’une formation dans un institut de recherche de premier plan en Inde, renforçant ainsi leur expertise et leurs réseaux internationaux.
La Fondation Merck poursuit son engagement pour l’émancipation des femmes dans les STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques) en Afrique. L’appel à candidatures pour l’édition 2025 est déjà lancé, avec un focus particulier sur “Le rôle de la recherche scientifique dans la santé des femmes et les soins reproductifs”.
Ces récompenses illustrent non seulement l’excellence scientifique des femmes africaines, mais aussi leur contribution essentielle à l’amélioration de la santé maternelle sur le continent. Elles ouvrent la voie à une nouvelle génération de chercheuses, prouvant que la science africaine au féminin a de beaux jours devant elle.